This work is also supported by the French National Research Agency in the Investissements d’Avenir program (ANR-15-IDEX-02). grant from Rhône-Alpes Region – ARC Environnement 3, the C2ROP (Chutes de blocs, Risques Rocheux, Ouvrages de Protection) national research project and Irstea ZORRINO (Zonage réglementaire du risque en montagne par optimisation des pertes) project. This research was financially supported by a Ph.D. D’un point de vue pratique, et malgré des incertitudes d’ordre épistémique liées à la magnitude/fréquence des événements rocheux, au paramétrage du modèle trajectographique et à l’absence de courbe de vulnérabilité spécifique au site, notre étude démontre clairement l’intérêt d’une approche quantitative de type QRA pour le zonage et la gestion du risque rocheux.
#Le rock des blocs plus#
Sur un plan spatial, nos résultats permettent d’identifier les secteurs les plus exposés et démontrent qu’une large proportion du risque total est localisée sur quelques habitations situées dans le quartier du Coteau. Nos résultats, exprimés comme la surface moyenne du bâti détruite chaque année, démontrent ( i) l’effet de protection du couvert forestier pour des volumes de 1 m³ à 7 m³, et (i i) la part importante du risque total due aux classes de volume intermédiaires (7-12 m³). Cette procédure prend en compte l’intégralité de la distribution des volumes rocheux entre 1 m³ et 20 m³ et inclut les 300 m de parois subverticales qui surplombent le village.
Le risque pour le bâti a ainsi été calculé à l’échelle de la commune de Crolles, située sur le versant sud-est du Massif de La Chartreuse dans les Alpes Françaises. Afin de caractériser le risque de manière précise et reproductible, une procédure d’évaluation quantitative du risque adaptée à l’aléa chute de bloc a été utilisée dans cette étude. Dans ce contexte, une évaluation précise du risque chutes de blocs est devenue cruciale pour les gestionnaires et les pouvoirs publics. Cet aléa cause chaque année de nombreux dommages aux biens ou aux personnes. L’aléa chute de bloc est lié au détachement d’un bloc rocheux depuis une paroi verticale ou sub-verticale, qui se propage rapidement vers l’aval sous l’effet de la gravité par rebonds successifs. From a practical point of view, and despite epistemic uncertainties related to the rockfall magnitude/frequency relation, the parameterization of the trajectory model and the absence of a site-specific vulnerability curve, this study clearly demonstrates the value of QRA as a reproducible and objective method for risk zoning and risk management.
On a spatial plan, these results make it possible to identify the areas most prone to risk and show that a large proportion of the total risk is concentrated on a few buildings located in the Le Coteau neighborhood. The results, expressed as the mean surface destroyed per year, demonstrate (i) the protective effect of the forest stand for block volumes up to 7 m³, and (ii) the surprisingly high proportion of total risk due to intermediate volume classes (7–12 m³). Here, the risk for buildings is calculated at the scale of the municipality of Crolles (southeastern slopes of the Chartreuse Mountains, French Alps), by considering a wide range of volumes (1–20 m³) and the 300-m-high sub-vertical cliff overhanging the village. Given the importance of characterizing the risk in an objective and reproducible manner, this study proposes a quantitative risk analysis (QRA) procedure accounting for the specificities of the rockfall process. In this context, a precise rockfall risk analysis has become essential for authorities and stakeholders. Every year, some rockfalls reach urbanized areas, causing damage to structures and injuring people. The rockfall phenomenon is defined as a rock block that detaches from a vertical or sub-vertical cliff and travels down the slope in rapid motions.
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